Mardi 8 avril, la présidente du RFVE Émilie Kuchel était invitée au colloque du CNAJEP Pour un XXième siècle émancipateur et fraternel : l’éducation populaire au cœur des politiques publiques ! à l’Assemblée Nationale, sous le patronage de la députée Florence Hérouin-Léautey. Au cours des ateliers et de la séance plénière, la présidente a rappelé, avec Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers et représentante de France Urbaine, et Rozenn Merrin, présidente de l’ANDEV, que les collectivités sont les premiers soutiens de l’éducation populaire. Mais elles ont besoin du concours de l’État pour accompagner leur plein développement dans le contexte actuel.
Par leur activités, les associations d’éducation populaire sont des actrices centrales de l’éducation à la citoyenneté, de la pratique de l’altérité et du vivre-ensemble. Elles sont donc les alliées naturelles des villes qui par leurs projets éducatifs ont l’ambition de remettre l’enfant au centre des politiques publiques.
Mercredi 9 avril, la présidente Emilie Kuchel et le vice-président Benjamin Vételé ont d’abord rencontré le collège des organisations de jeunesse du CESE pour échanger sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Alors que les offensives réactionnaires sont vives sur ce sujet, les villes participent de cette éducation. Vous pouvez trouvez ici la cartographie des lieux EVARS.
Le même jour, un second rendez-vous était programmé avec la sénatrice Colombe Brossel, autrice de la proposition de loi sur la mixité dans les établissements scolaires public et privés. Si la composition actuelle du Sénat n’a pas permis l’approbation d’un tel texte, il est indispensable de continuer à faire vivre ce sujet. Colombe Brossel est également co-autrice du rapport sur les familles monoparentales, qui revient sur quelques idées et expérimentations pour faciliter leur vie en prenant en compte leur spécificité, alors qu’un quart des enfants vivent avec un seul parent.