Nous avons d’abord parlé d’éducation artistique et culturelle, car Bourges a été désignée capitale européenne de la culture. Vecteur d’émancipation, le développement de l’EAC permet aussi de continuer à envisager la réussite éducative n’est pas seulement une réussite scolaire dans les savoirs académiques. . Les acteurs de l’EAC ont pu témoigner lors de la table-ronde de leur exigence de qualité dans la mise en place des projets, et des enjeux autour de l’accès de tous les publics, y compris par exemple les touts-petits ou les personnes en situation de handicap.
Cette édition a été marquée par une forte inquiétude sur le budget de l’État. Les coupes attendues dans les finances des collectivités locales vont avoir des impacts importants et directs sur la qualités des services publics. Les élues et élus des villes adhérentes au Réseau ont exprimé une très forte inquiétude, en particulier pour les publics les plus fragiles de leurs territoires. Le flou autour de la mise en place du service public de la petite enfance est également une source d’inquiétude pour les collectivités.
Les suppressions de postes dans l’Éducation nationales (plus de 3000 dans le premier degré) vont avoir des répercussions graves. Les élus et élus du Réseau aimeraient que soit repensée la question des effectifs dans les classes de manière globale, sans mettre en opposition les territoires ruraux et urbains, et que les dédoublements des grandes sections et des CP soient sérieusement évalués.
Enfin, les échanges entre les membres du Réseau et ses partenaires, ainsi que la communauté éducative berruyère, ont permis d’exprimer un grand besoin de stabilité et une vision à long terme pour la politique éducative, alors que les ministres se sont succédés sans continuité depuis plusieurs années.