Tribune en contribution aux Assises de la santé scolaire

Le 13 mai 2025

À l’approche des Assises de la santé scolaire, prévues le 14 mai 2025 sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale, le Réseau français Villes-Santé, avec France urbaine et le Réseau français des villes éducatrices, souhaitent porter la voix des villes, et en particulier celle des « Villes santé scolaire » qui n’ont pas été auditionnées dans le cadre de cette consultation et ce, malgré les nombreuses missions qu’elles assument auprès des élèves.


D’une part, le fait que l’ensemble des villes aient à leur charge le fonctionnement et l’entretien des écoles publiques établies sur leur territoire leur confère une compétence de gestion quotidienne, permettant d’agir sur la santé des enfants de multiples façons : qualité de la restauration scolaire, conception et entretien d’équipements sportifs dédiés, animation de temps éducatifs, sociaux et familiaux en sont quelques exemples, intégrant les politiques éducatives des territoires.


D’autre part, 10 villes1 possèdent, via une délégation de compétences de l’État, un service municipal de santé scolaire. Ces villes assurent les missions de promotion de la santé à l’école inscrites dans le code de l’éducation. Elles développent également d’autres actions répondant aux enjeux de leurs territoires et certaines portent aussi des missions déléguées par le Conseil Départemental dans le cadre de la Protection Maternelle et Infantile.


Par cette tribune, nos Réseaux appellent conjointement à une action nationale ambitieuse pour renforcer cet investissement majeur pour l’avenir que représente le soutien apporté à la santé scolaire ; notamment en :

  1. Soutenant l’ensemble des services de santé scolaire afin de répondre aux multiples enjeux actuels : santé mentale, harcèlement, violences, etc. En particulier, octroyer une augmentation des postes d’infirmiers, de médecins et de psychologues scolaires.
  2. Revalorisant le montant de la subvention accordée par l’État aux missions de santé scolaire des 10 villes délégataires, a minima sur la base de ce que prend en charge l’Éducation nationale lorsqu’elle assure elle-même le service. En effet, et bien que ces villes présentent un taux d’encadrement des professionnels par élève ainsi qu’un taux de réalisation du bilan de 6 ans nettement supérieurs à ceux des services de l’Éducation nationale, une grande part de leur engagement reposent sur leurs seules ressources, dans
    un contexte budgétaire actuel très incertain pour les collectivités locales.
  3. Renforçant les moyens alloués à la protection de l’enfance portée par les départements et mobiliser l’ensemble des acteurs concernés pour un accompagnement coordonné et efficace à la hauteur des besoins.

Investir dans la santé scolaire, c’est agir sur un déterminant majeur de la santé des enfants
et des générations futures.

1 : Paris, Lyon, Antibes, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Nantes, Strasbourg, Vénissieux, Villeurbanne.

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